lundi 10 novembre 2008

Une autre réaction contre le projet du 44


2. Social oui, mais fondé sur la réalité locale.

L’infrastructure est nécessaire, incontestablement mais pour
quelle finalité ? Avant de se préoccuper des services et des
moyens offerts aux autres, encore faut-il savoir quelle réponse
on apporte aux familles nécessitantes de notre ville.
Dans le cas concret de l’établissement de « la maison relais »
au 44 rue de Sèvres, quelles réflexions ont sous-tendu la mise
en place d’un tel dispositif dans notre ville ?
On peut légitimement se poser la question sur sa localisation,
l’environnement offert (cad : assez dépourvu de potentialité de
rebond) à ces familles monoparentales qui seront amenées à
transiter (6 mois maximum) par Ville d’Avray. A titre d’exemple :
des studios, pour des mères de famille avec 2 ou 3 enfants... On
nous berne sur la logique et la réflexion en amont qui sous-tend
ce projet.
Dans ce cas concret, un environnement d’associations, portant
aide aux familles nécessitantes, de pépinière d’entreprise, de
logement sociaux classiques répondant aux besoins de la ville,
de logement étudiant, aurait été plus adéquat.
Ce projet est construit à l’envers : on ne subit pas le social. On
l’anime, on l’intègre dans un projet d’ensemble.

(Extrait de la tribune de la Majorité présidentielle, Ville d'Avray info, novembre 2008)

samedi 8 novembre 2008

Courrier au journal Le Parisien

Objet : votre article du 3/11/08 « Ville-d'Avray - Une maison-relais pour les mamans seules va sortir de terre » dans Le Parisien – Edition des Hauts-de-Seine (Hauts-de-Seine matin, feuillet III)

Cher Monsieur,

Je réagis à l’article, cité en référence, et signé JB. Pour votre information et celles de vos lecteurs, j’ai pensé utile de vous livrer quelques renseignements complémentaires.

J’appartiens à une association locale (C.E.S.V.A.) qui s’est créée en réaction au projet qui consistait initialement à intégrer une maison-relais dans un vaste ensemble immobilier à vocation sociale, à Ville d’Avray.

Pourquoi, selon nous, une maison-relais ? En réalité, le Logement Francilien souhaite inclure une telle structure dans le but de recueillir ainsi davantage de subventions : il s’agit donc d’une opération financière, déguisée en œuvre charitable.

Devant notre réaction, la Mairie et le promoteur ont donc imaginé de vanter auprès de nos concitoyens le fait que cette maison relais n’accueillerait que des femmes seules avec enfants.

Mais la ficelle est grosse car, si l’on en juge à la lecture des instructions donnés par les Pouvoirs publics aux préfets, une telle maison relais ne peut voir le jour :

Extrait de la note d'information n° DGAS/DGUHC/PIA/IUH1/2005/189 du 13 avril 2005 relative à la mise en œuvre du programme 2005 maisons relais-pensions de famille :

« Demande de labellisation de maisons relais-pensions de famille atypiques :

Il apparaît ainsi qu’un certain nombre de projets ou expérimentations (type lieux de vie) ciblent un public spécifique (familles monoparentales, jeunes en errance, handicapés psychiques, femmes victimes de violences, immigrés vieillissants…). Ces projets ne peuvent en aucun cas obtenir un agrément maisons relais –pensions de famille. Toutefois, ils doivent pouvoir trouver une réponse dans un autre cadre. »

Je n’ose croire en l’ignorance de la Mairie ; nous sommes donc bien face à une entreprise de désinformation, dont vous vous êtes apparemment fait l’écho malgré vous, et j’ose espérer que vous aurez à cœur de faire aussi connaître nos arguments à vos nombreux lecteurs.

Dans cette attente, je vous prie d’agréer, Monsieur, l’expression de mes sentiments distingués.

Pour CESVA, son président, O. Billuart

mardi 4 novembre 2008

Article du Parisien


Paru le 3 novembre