jeudi 15 avril 2010

Réponse de Frédéric Miterrand

Nous avons reçu une réponse à notre lettre adressée au Ministre de la Culture (voir l'historique des messages). En substance, ce dernier accuse réception, et nous dit donner des instructions au Directeur du Patrimoine et de l'Architecture pour qu'il s'occupe de ce dossier. Nous verrons bien... Nous publierons cette lettre prochainement.

Choses entendues à la réunion publique du 14 avril

Lors de cette réunion organisée par la Mairie de Ville-d'Avray, suite à une série de questions précises au sujet du projet du 44 rue de Sèvres,

1/ Le Maire a déclaré en substance que :

Bien que cela soit en dérogation par rapport aux textes d'application, le préfet des Hauts-de-Seine "a donné son accord" pour que la Maison-Relais "cible" des familles monoparentales

Extrait de l' instruction DGAS/DGUHC du 11 mars 2003 relative aux maisons relais
...Nous vous rappelons que ces structures constituent une modalité spécifique de résidences sociales dont la particularité découle essentiellement du profil des populations accueillies. Celles-ci doivent présenter des parcours et des profils suffisamment variés pour dynamiser la vie de l’établissement. Il est donc exclu de retenir des projets sociaux dont l’objet serait d’accueillir telle ou telle catégorie spécifique de population...


2/ Selon Mme Perrinelle (Affaires sociales et logement) qui nous a précisé le profil de certaines de ces familles monoparentales :

Il aurait été identifié sur la commune une douzaine de cas, par exemple des personnes - hommes et femmes - séparées de leur famille et
en souffrance psychologique, qui ne peuvent aujourd'hui accueillir chez eux leurs enfants.

Notre remarque :
On s'éloigne donc sensiblement du profil "femme seule avec enfant(s)" qui était initialement revendiqué par la Mairie.
Il suffit de dire les choses clairement : il s'agira bien de la population habituelle des Maisons-Relais, des hommes et des femmes seuls, en rupture d'ordre social ou psychiatrique, certains ayant des enfants, et qui pourront les accueillir, lors de visites, dans leurs studios.

3/ Selon Mme Cans (Urbanisme et environnemnet), qui admet au passage,
qu'il y a eu, effectivement, une mauvaise communication de la Mairie.

C'est à l'insistance du Maire que l'on doit que la maison existante sera préservée et réaménagée, même si ça coûtera plus cher.

Notre remarque :
Quel est l'intérêt de conserver cette maison si elle sera dorénavant masquée au regard par la présence d'un bâtiment de 4 étages ?
La vérité, c'est qu'une une meilleure répartition des logements sur cette parcelle
- au lieu d'une barre de 4 étages face à la rue - aurait nécessité l'aménagement coûteux d'accès compatibles avec les contraintes "sécurité et incendie" et "personnes à mobilité réduite" car le terrain présente une déclivité supérieure à 10%



jeudi 25 février 2010

Patrimoine et Environnement dénaturés à Ville d'Avray

A l'occasion de l'exposition sur l'architecte Claude Parent (dont la toute première oeuvre est rue située Jules Poussin à Ville d'Avray), à la Cité de l'Architecture et du Patrimoine , nous avons constitué un dossier intitulé "Patrimoine et Environnement dénaturés à Ville d'Avray" que nous avons adressé, entre autres,à MM. :

- Frédéric Miterrand, ministre de la Culture et de la Communication
- François de Mazières, président de la Cité de l'Architecture et du Patrimoine
- Francis Rambert, directeur de l'Institut Français d'Architecture
- Frédéric Migayrou, commissaire de l'exposition Claude Parent
- Jean Gautier, directeur chargé de l'Architecture à la Cité du Patrimoine

Voici le contenu du dossier :

le 19 janvier 2010

A Monsieur Frédéric Miterrand

Ministre de la Culture et de la Communication

3 rue de Valois
75001 Paris

Objet : Patrimoine et Environnement dénaturés


Monsieur le Ministre,


Sur les conseils de Monsieur Claude PARENT, nous avons adressé au Ministère de la Culture et de la Communication, Direction de l’Architecture et du Patrimoine, une lettre d’information concernant un projet de construction dénaturant un site remaraquable à Ville d’Avray (copie jointe à ce dossier). Cette lettre est restée sans réponse ! Mais à qui donc aurions nous pu nous adresser pour tenter de sauvegarder cet environnement cher aux impressionnistes et peint par Corot (« Le Chemin de Sèvres », Musée Marmottan) ?

Devant ce désastre annoncé, les riverains se sont regroupés en association (CESVA : Concertation, Equilibre et Sérénité à Ville d’Avray) afin de sensibiliser les amoureux du patrimoine et de la culture.
Nous demandons que soit revu ce projet de construction : un tel site requiert davantage de réflexion, d’exigence et de recherche architecturales. Une catastrophe Écologique est déjà survenue dans le voisinage suite à la transformation du charmant parc de Lesser en un parc urbain (Éradication de la faune, banalisation de la flore).

Nous espérons votre soutien et vous prions de recevoir, Monsieur le Ministre, nos meilleures salutations.


................. et l’Association CESVA


P.J.: photographies du site avant, illustrations du projet et lettre à la Direction du Patrimoine.